Questions clés (et réponses)

Même s’il est vrai qu’en tant que dentiste généraliste, l’étendue des tâches que vous effectuez n’est pas limitée, il y a plusieurs raisons pour lesquelles une personne choisit de se spécialiser :

• Un certain aspect de votre travail vous passionne et vous voulez le perfectionner.
• Vous pouvez décider de vous spécialiser parce que dans votre enfance, vous avez vécu une bonne expérience lors d’une visite chez un dentiste spécialiste, tel qu’un orthodontiste ou un dentiste pédiatrique, ou au contraire l’expérience n’était vraiment pas très bonne et vous souhaitez maintenant contribuer à améliorer l’expérience qu’en tirent les enfants.
• En tant que spécialiste ayant une formation avancée, plus précisément un diplôme de maîtrise, vos options de carrière pourraient être plus vastes, notamment en enseignement.
• La spécialisation dans un domaine précis vous permet de devenir extrêmement compétent à mesure que votre formation progresse. Ce genre d’expertise est difficile à perfectionner en tant que dentiste généraliste, plus particulièrement en début de carrière.

Bien que certaines organisations peuvent constater de nouvelles tendances qui dépeignent une vision pessimiste de l’avenir des spécialités dentaires, les mentors et les spécialistes dans le domaine suggèrent que dans certaines régions, le marché est saturé à la fois de spécialistes et de dentistes généralistes, mais il y a encore un marché indéniable pour les différentes spécialités. Actuellement, il est généralement admis que les grands centres urbains et les villes qui possèdent des écoles de médecine dentaire sont bien pourvus en spécialistes. Cependant, il n’est pas nécessaire de se déplacer très loin à l’extérieur de ces centres pour constater que de nombreuses autres collectivités ont encore besoin de spécialistes. De plus, les demandes et les besoins en services de spécialité varieront pour chaque discipline. À titre d’exemple, il existe une pénurie de spécialistes en santé publique dentaire en milieux ruraux et urbains.

En outre, étant donné que de nombreux diplômés des écoles de médecine dentaire n’ont qu’une expérience limitée dans l’exécution de certaines procédures (p. ex., endodontie molaire, positionnement de couronnes en acier inoxydable chez un enfant, extraction de dents de sagesse, etc.), ces mêmes dentistes peuvent préférer ne pas exécuter ces procédures en pratique privée et diriger leurs patients vers un spécialiste.

Tous les programmes dentaires et de spécialité au Canada et aux États-Unis sont présentés sur les sites Web de la Commission de l’agrément dentaire du Canada (CADC) et de la Commission on Dental Accreditation (CODA), respectivement.

En effectuant votre propre recherche, vous pourrez évaluer si un programme de spécialité vous convient mieux qu’un autre. Cependant, les critères que vous choisissez pour cette évaluation sont tout aussi importants. Certains de ces critères peuvent être l’emplacement, les frais de scolarité, la réputation du directeur du programme et des autres membres du personnel enseignant et le type de programme (p. ex., projet de recherche de 2 ans ou 3 ans obligatoire, maîtrise ou Ph. D.) Les résidents actuels du programme peuvent vous fournir une foule de renseignements et vous donner un aperçu de leurs expériences. Vous devriez également considérer les exigences en matière d’examen et de permis de la province où vous voulez un jour pratiquer, et vérifier si les diplômes de votre spécialité y sont reconnus.

Les objectifs des programmes peuvent varier en fonction de la vision du directeur du programme. Certains programmes peuvent exiger plus d’auto-apprentissage, alors que d’autres seront basés sur la recherche.

Les programmes ont leurs propres exigences. Par conséquent, si vous prévoyez présenter une demande pour un programme de spécialité, il serait bon de vous renseigner avant d’entamer le processus de demande. Aux États-Unis, de nombreux programmes de spécialité n’exigent pas de programme de résidence. Un programme de résidence vous aide cependant à accroître votre degré de compétence et votre confiance en dentisterie générale; il vous permet d’établir une relation avec les dentistes en pratique générale et les spécialistes qui participent à la résidence. Votre participation à un programme de résidence peut également vous aider à faire le choix entre devenir spécialiste ou poursuivre une carrière comme dentiste généraliste.

La réussite d’un programme de résidence constitue un bon atout sur une demande d’emploi et un curriculum vitæ, surtout si on n’a pas encore l’expérience pratique.

Pour clarifier, un programme de spécialité peut être d’une durée de 2 ou 3 ans. Habituellement, un programme de 2 ans ne vous permettra pas d’obtenir le grade M. Sc.; cependant, il existe quelques programmes de M. Sc. d’une durée de 2 ans. Pour plusieurs, cela ne représente pas un problème; cependant, une maîtrise offre des avantages certains au cours de votre carrière, particulièrement si vous voulez être concurrentiel, ou même admissible à un poste en enseignement. En outre, dans le cadre du programme de M. Sc., vous apprendrez à mener des activités de recherche, à évaluer les recherches de façon critique et à développer des habiletés d’analyse et de réflexion, des occasions que vous n’aurez pas dans un programme de 2 ans.

Les programmes de résidence de troisième cycle en milieu hospitalier comprennent habituellement la dentisterie pédiatrique, la médecine buccale, la pathologie buccale et la chirurgie buccale et maxillo-faciale; la majorité du travail clinique est effectuée en milieu hospitalier et en salle d’opération. La majorité de ces programmes paieront également un salaire de résident aux diplômés.

Le CaRMS est le service canadien de jumelage des résidents. Il s’agit d’un programme similaire au Postdoctoral Dental Matching Program (MATCH), mais offert uniquement aux résidents et internes en médecine. Ce programme n’a absolument aucun rapport avec le programme dentaire MATCH utilisé pour les programmes GPR, AEGD et les spécialités dentaires.

Les programmes de spécialité doivent respecter une certaine formule établie par la commission de l’agrément. Bien que l’accent soit principalement mis sur les soins cliniques axés sur le patient, on retrouve également des volets didactiques et de recherche ou d’enseignement. Habituellement, les cours ou les séminaires sont présentés avant les séances cliniques le matin ou à l’heure du lunch et les séances cliniques constituent la plus grande part de la journée de travail.

En raison de la taille restreinte des classes, les résidents collaborent et coopèrent. Cela permet d’établir un lien de camaraderie qui se prolongera au-delà des années d’études. L’environnement est différent de celui de l’école de médecine dentaire qui peut être très concurrentiel.

En raison des exigences d’agrément rigoureuses, la majorité des programmes sont similaires à l’échelle du Canada afin de respecter ces normes. Cependant, leur culture, leur personnalité et leur orientation peuvent présenter des différences subtiles en raison des forces ou des intérêts du directeur de programme et de la faculté. De plus, certains programmes peuvent être reconnus pour leur qualité sur certains aspects d’une spécialité. Globalement, l’objectif est le même, tout comme la désignation de la spécialité.

Cela dépend de chaque cabinet et de sa philosophie. Cette question devrait être soulevée au préalable avec le dentiste principal.

Si vous avez obtenu votre spécialité au Canada (ou aux É.-U.), il ne devrait y avoir aucun problème si vous décidez de pratiquer dans un autre pays. L’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis reconnaîtront vos qualifications. Cependant, vous pourriez devoir subir des examens du comité dentaire ou vous conformer à d’autres exigences réglementaires propres à un certain territoire ou pays. Assurez-vous de faire vos recherches à l’avance, surtout si vous savez déjà que vous vous relocaliserez après l’achèvement de votre programme.

Si vous avez obtenu votre diplôme d’un programme agréé aux É.-U., il ne devrait y avoir aucun problème. Vous devrez passer l’examen du Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada (CRCDC) et l’Examen national des spécialités dentaires (ENSD) à votre retour avant d’être admissible à exercer.

La démarche pour étudier aux É.-U. est similaire à celle d’une demande de résidence en dentisterie générale ou d’accès à un programme avec formation avancée en dentisterie générale. Vous devrez présenter votre demande par l’intermédiaire d’ADEA-PASS, qui est un service de demande centralisé, et saisir ou téléverser vos renseignements personnels et complémentaires (autres questions, dissertations, photographies). Il est important de noter que certains programmes de spécialité américains peuvent ne pas faire partie d’ADEA-PASS et dans ces cas, vous devrez présenter une demande distincte auprès de ces écoles.

De plus, vous devrez vous inscrire au programme MATCH national par ce portail. Ce système aide les candidats à trouver le programme de spécialité qui représente la « correspondance » idéale après que le processus de demande et d’entrevue est terminé. Il existe une obligation contractuelle pour les deux parties de se conformer aux résultats. Comme ce ne sont pas tous les programmes qui participent, certains candidats qui ont présenté une demande auprès d’une école non-MATCH peuvent se retirer du processus MATCH s’ils reçoivent une offre avant la publication des résultats MATCH, ce qui s’avère un désavantage du programme.

Actuellement au Canada, il n’y a pas de portail PASS, bien qu’il soit prévu de créer une version canadienne dans le futur. Par conséquent, vous devez présenter une demande distincte pour chaque programme. Il est toutefois préférable d’effectuer une vérification pour les programmes qui vous intéressent, car certains programmes canadiens (p. ex., l’orthodontie) peuvent faire partie du processus MATCH des États-Unis.

Si vous posez votre candidature pour des programmes de spécialité américains et canadiens, vous pourriez devoir considérer les calendriers des écoles non-MATCH et MATCH et classer vos choix en conséquence.

Si vous avez la chance de savoir durant votre cours de formation en médecine dentaire que vous voulez poursuivre une carrière dans une spécialité, commencez à faire des recherches sur la spécialité choisie dès que possible. Cela peut être aussi tôt que la 2^e année, mais de façon plus réaliste, probablement après le début de vos stages cliniques en 3^e année. La justification raisonnée de cette approche est que vous voulez en connaître le plus possible au sujet d’une discipline avant de poser votre candidature afin de déterminer si vous aimez tous les aspects de la spécialité et s’il s’agit du meilleur choix pour vous.

Le processus de demande commence habituellement au cours de l’été entre la 3^e et la 4^e année. La majorité des demandes doivent être présentées en juillet, août ou septembre, au début de votre 4^e année. Vous aurez probablement besoin d’une lettre de recommandation du bureau du doyen ou du responsable des études de la faculté de médecine dentaire ou des membres de la faculté dentaire. Conduisez-vous toujours de façon professionnelle et gérez soigneusement vos relations.

Les entrevues sont effectuées à l’automne de la 4^e année, selon le programme. Il est important de réaliser que vous pourriez avoir des conflits de dates et d’heures pour les entrevues, ce qui pourrait vous obliger à classer les programmes auxquels vous voulez participer. Préparez soigneusement les entrevues en effectuant des recherches sur chaque programme, ses points forts, ce qui fait l’objet de sa réputation, les recherches engendrées par les programmes, etc. Habillez-vous avec soin et adressez-vous toujours avec respect aux personnes qui mènent les entrevues.

Si vous avez l’occasion de suivre et d’observer des diplômés ou des spécialistes durant vos temps libres ou vos congés, cela en vaut vraiment la peine. Vous ferez ainsi preuve d’initiative et cela pourrait vous valoir une lettre de recommandation par la suite. Il est important d’être respectueux, de démontrer un intérêt véritable et d’être conscient qu’il s’agit d’un privilège puisqu’un observateur peut être une distraction potentielle durant une journée d’activités cliniques.

N.-B. : Nous vivons à l’époque du numérique. Soyez conscient que votre vie privée sur les médias sociaux est accessible par tous. Gérez votre activité en conséquence.

Oui, le processus est le même. Il existe de nombreux avantages à présenter une demande de spécialité après avoir exercé la dentisterie. Vous avez vu et fait plus de choses, et vous avez probablement développé une passion pour certains aspects de la discipline que vous avez décidé de poursuivre.

La seule difficulté à surmonter, parfois, est que vous êtes habitué à gagner un bon revenu et que vous devez maintenant revenir à une « vie d’étudiant ». Cependant, avec un peu de prévoyance et de planification, le coût d’opportunité n’est peut-être pas si élevé puisque le rendement sur le capital investi à la fin de votre programme peut s’avérer substantiel. (Au Canada, les honoraires des spécialistes sont habituellement 25 % plus élevés que les honoraires des praticiens généralistes.)

Si vous présentez une demande après avoir exercé comme dentiste généraliste, assurez-vous de maintenir de bonnes relations avec vos collègues et, le cas échéant, avec les instructeurs de la faculté de médecine dentaire, car vous devrez également soumettre des lettres de recommandation et une lettre du doyen. Les recommandations peuvent inclure les dentistes et les collègues référents, des représentants des organismes ou des associations dentaires auxquels vous adhérez.

Les programmes de spécialité sont très concurrentiels et les bons résultats académiques constituent habituellement le premier « test ». Certaines écoles de médecine dentaire peuvent établir une référence de note pondérée de 3,4/4,0 et si vous avez obtenu cette moyenne pondérée cumulative de référence, votre candidature peut être acceptée pour un examen plus approfondi. La lettre d’intention, la qualité de vos lettres de recommandation et votre curriculum vitae détermineront si vous serez reçu en entrevue ou non. En tant que praticien dentiste, votre moyenne pondérée cumulative peut ne pas être aussi importante que vos lettres de recommandation et votre lettre d’intention. Cependant, lorsque les programmes sont contingentés, comme mentionné plus haut, les notes sont souvent la façon la plus simple d’effectuer une première sélection des candidats.

Il est important de savoir que certains programmes font l’objet d’une concurrence plus vive que d’autres en raison du très grand nombre de demandes reçues et du nombre de programmes et de places offerts aux étudiants. Soyez réaliste quant à vos chances d’obtenir une place dans un programme et prévoyez un plan B si jamais vous n’étiez pas accepté immédiatement dans un programme.

Pour les directeurs de programmes et les intervieweurs, le facteur le plus important est que vous soyez honnête et sincère au sujet de votre désir de participer à leurs programmes et à leurs activités de spécialisation. Le candidat idéal démontre de la confiance, un esprit d’initiative, de l’enthousiasme et une soif d’apprendre.

Votre lettre d’intention doit vous démarquer. Ne soyez pas simplement un autre candidat à complet et cravate dans votre lettre d’intention ou durant votre entrevue. Exprimez clairement pourquoi cette faculté offre le programme qui vous convient et si possible, partagez une histoire ou une expérience personnelle qui démontre bien votre désir d’acquérir cette spécialité. Assurez-vous d’être franc, car la communauté dentaire, et particulièrement la communauté des spécialistes, est assez petite. La lettre d’intention vous permet de vous mettre en valeur, mais la clé est de demeurer humble et aimable. Trouvez une façon de faire en sorte que votre lettre se démarque pendant que vous indiquez à l’évaluateur pourquoi vous êtes intéressé à ce programme en particulier et pourquoi votre candidature devrait être retenue. De plus, laissez le lecteur constater que vous connaissez cette école, ce que le programme offre et les forces de la faculté. Ne négligez pas l’importance de l’orthographe, de la ponctuation et de la grammaire, car cela indiquerait un manque d’attention aux détails dans une profession orientée sur les détails. Assurez-vous que des personnes de la profession et de l’extérieur révisent vos documents justificatifs.

Assurez-vous que vos lettres de recommandation sont à jour et pertinentes. Souvent, les lettres de recommandation peuvent faire pencher la balance, même si les notes ne sont pas dans la moyenne. La personne qui rédige votre recommandation doit bien vous connaître et être capable de présenter vos compétences et vos habiletés avec positivisme et confiance. Cela souligne l’importance de cultiver vos relations tout au long de votre carrière professionnelle.

Durant l’entrevue, soyez respectueux dans votre façon de vous adresser aux intervieweurs et aux autres collègues et résidents. Il est utile de demander à un mentor de votre entourage d’effectuer une « entrevue simulée » avec vous pour vous préparer à répondre aux questions qui pourraient vous être posées durant le processus de l’entrevue. De plus, examinez chacun des programmes pour lesquels vous avez posé votre candidature afin de connaître les recherches réalisées par la faculté. Soyez prêt à répondre à des questions comme :

• Quel est le titre du dernier livre que vous avez lu?
• Quel a été le dernier article spécialisé que vous avez lu et qu’en avez-vous pensé?
• Pour combien de programmes avez-vous posé votre candidature et pourquoi ce programme est‑il celui qui vous convient le mieux?
• Que ferez-vous si vous n’êtes pas jumelé (MATCH) ou accepté cette fois-ci?

Un événement social pourrait être planifié pour la soirée qui précède les entrevues. Nous vous recommandons fortement de participer à ces événements. Il s’agit souvent d’un outil non formel utilisé par les résidents actuels du programme pour vous rencontrer et déterminer si vous êtes adapté à la culture du programme. Cela est particulièrement important parce que, dans certains cas, les diplômés actuels ont voix au chapitre dans la sélection des nouveaux étudiants.

Une visite des installations est habituellement organisée la journée de votre entrevue. Cela sera habituellement votre seule chance de visiter les lieux et de parler aux résidents, aux auxiliaires et au personnel, car les responsables des programmes ne prévoient pas de temps durant l’année pour organiser des visites. (La seule exception concerne les externats planifiés régulièrement.)

En plus de l’entrevue de vive voix, vous pourriez devoir subir un examen écrit, réaliser un modèle en cire ou autre dans le cadre du processus d’entrevue. Préparez-vous le mieux possible pour le programme pour lequel vous posez votre candidature afin de ne pas être pris au dépourvu.

Après votre acceptation à un programme de spécialité, vous recevrez un communiqué officiel des responsables du programme et peut-être un contrat. Vous recevrez ou vous devrez demander la documentation appropriée pour obtenir un visa de travail aux É.-U. Habituellement, pour la majorité des Canadiens, un visa TN est adéquat et peut être obtenu des services frontaliers américains. Bien que le visa puisse être obtenu au moment d’entrer aux É.-U., il est conseillé de planifier et de s’assurer que l’agent des visas sera disponible afin de réduire tout retard ou difficulté.

Vous devez normalement être rendu sur les lieux du programme entre la mi-juin et la fin juin pour avoir le temps de vous orienter dans l’université et la ville (si vous déménagez). Vous devrez peut-être également ouvrir un compte bancaire et obtenir un numéro d’assistance sociale si vous déménagez aux États-Unis.

La meilleure façon de savoir si un programme est agréé est de vérifier son statut sur le site Web de la CODA ou de la CADC. Souvent, les renseignements obtenus par le bouche-à-oreille vous aideront également à déterminer si certains problèmes associés au programme peuvent influencer votre décision de poser votre candidature pour un programme plutôt qu’un autre.

Cela pourrait être plus ou moins difficile de trouver un emploi, selon l’endroit où vous déciderez d’exercer. Après l’obtention de votre diplôme, vous pourriez travailler dans des emplacements multiples, dans un cabinet de spécialiste ou même dans un cabinet de dentistes généralistes. Cela vous permettra d’acquérir de l’expérience, de la confiance et de la rapidité. Vous établirez également des relations avec vos collègues généralistes et spécialistes.

La possibilité de travailler dans un grand cabinet de dentistes généralistes est avantageuse, car vous ne serez pas en concurrence avec les dentistes généralistes, tout en ayant accès à une base importante de patients et à des aiguillages internes, à un coût de démarrage abordable.

Les entités corporatives de spécialistes embauchent également des spécialistes associés à pourcentage. De plus, à mesure que les données démographiques et les styles de vie des dentistes évoluent, il peut y avoir des occasions pour deux spécialistes ou dentistes à temps partiel de partager les heures ou les coûts à un emplacement.

Après l’obtention d’un diplôme pour un programme de spécialité, certaines personnes choisissent de s’inscrire à un autre programme de spécialité complémentaire (p. ex., ortho-pédo, ortho-pério).

Bien qu’il existe quelques cabinets collectifs de spécialité, il ne s’agit pas d’un modèle courant actuellement. La plupart du temps, les spécialistes ouvriront un cabinet autonome. Des modèles de partenariat peuvent exister, souvent dans des situations où les spécialistes forment un couple. Comme mentionné précédemment, le modèle du propriétaire de plusieurs cabinets est en progression. Selon ce modèle, un spécialiste principal ouvre plusieurs cabinets à différents emplacements et embauche des spécialistes associés à pourcentage.

La liberté qui est offerte au spécialiste dépendra probablement du contrat signé entre les deux parties, mais il y a habituellement certaines possibilités de négociation. En fin de compte, il y va de l’intérêt supérieur de toutes les parties d’entretenir des relations collégiales et fructueuses.

Tous les programmes de spécialité comportent des frais de scolarité associés. Le montant des frais de scolarité varie selon le programme et entre le Canada et les États-Unis. De façon générale, pour un programme de 3 ans, le coût est de 300 000 à 400 000 $ au Canada et de 500 000 $ aux États-Unis. (Ce montant peut comprendre ou non les frais de subsistance.)

Les étudiants diplômés qui enseignent à la clinique de premier cycle recevront une petite allocation. Tous les étudiants inscrits à un programme de spécialité en milieu hospitalier reçoivent un salaire de résident qui peut aider à couvrir une partie des frais de scolarité. Les allocations varient également par spécialité.

Aucun logement étudiant désigné n’est réservé aux spécialistes en formation. Cependant, dans le cadre des programmes d’études supérieures, des logements familiaux peuvent être disponibles. Il est préférable de se renseigner auprès du responsable du programme d’études supérieures de l’université.

Actuellement, le coût de l’examen national des spécialités dentaires (ENSD) est de 6 500 $. De plus amples renseignements sur les frais sont présentés sur le site Web de l’ENSD.

Globalement, cela vaut la peine financièrement. Bien qu’une formation de quelques années supplémentaires après la faculté dentaire entraîne des coûts additionnels, ces coûts peuvent être épongés rapidement. En général au Canada, les honoraires des spécialistes sont environ 25 % supérieurs comparativement aux honoraires des dentistes généralistes.

Une formation de spécialiste vous permet d’avoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la majorité des spécialistes ne travaillant pas les soirs et les fins de semaine. Cependant, dans le marché actuel, les spécialistes doivent se faire connaître, tout comme les dentistes généralistes. De plus, bien que le revenu d’un spécialiste puisse augmenter plus rapidement que celui d’un dentiste généraliste, il existe un coût d’opportunité étant donné que le dentiste généraliste a commencé à exercer trois années plus tôt que son confrère spécialiste.

Les diplômés peuvent avoir l’occasion de travailler comme dentiste généraliste à l’extérieur du programme, mais cela dépendra de la personne, des demandes et des règles potentielles du programme. Toutefois, les directeurs de programme comme les étudiants diplômés considèrent qu’il est très profitable de « cumuler des emplois » pendant un programme de spécialité. Cela vous aide à garder le contact avec la profession, à maintenir vos compétences à jour et à découvrir comment votre formation s’intègre dans le contexte global de la santé buccodentaire et du bien-être. Travailler dans vos temps libres durant la dernière année de votre formation spécialisée peut également vous aider à établir des liens avec des dentistes, du personnel et des patients et vous permettre ainsi d’obtenir plus rapidement des journées à temps plein après l’obtention de votre diplôme.

Cette question est spécifique aux programmes et aux universités. Veuillez vous renseigner auprès du responsable du programme spécifique qui vous intéresse.

Une fois inscrit à un programme de spécialité, le plus grand problème auquel vous pourriez être confronté est de trouver un équilibre entre vos besoins ou demandes personnels et professionnels. Le meilleur conseil est d’obtenir l’appui et l’opinion de vos proches, amis de confiance, collègues et mentors. Les problèmes qui surviennent ne devraient pas vous empêcher de terminer votre programme et devraient faire l’objet d’une discussion avec votre directeur ou votre mentor et être réglés le plus rapidement possible.

La majorité des programmes sont d’une durée de 2 à 3 ans. Les États-Unis offrent plus de programmes d’une durée de 2 ans.

Bien que certains programmes n’exigent pas que les diplômés entreprennent un projet de recherche, il est fortement recommandé de le faire. Le projet de recherche peut être chronophage, mais il vous aide à développer votre pensée critique et vos compétences analytiques. Il s’agit d’une compétence importante à long terme.

La meilleure façon de sélectionner un superviseur de recherche est d’appliquer votre propre processus de diligence appropriée. Identifiez les superviseurs qui ont les mêmes intérêts de recherche que vous, la même compatibilité de caractère et qui vous offriront le plus. Vous pouvez également demander à vos confrères diplômés des renseignements concernant votre superviseur potentiel.

Rappelez-vous, tout le monde vise à obtenir son diplôme en temps opportun. Choisissez judicieusement votre superviseur de recherche. Choisissez un superviseur qui possède de l’expérience et dispose de temps pour vous aider à terminer votre recherche à temps.

Recherchez un sujet en harmonie avec vos intérêts. Dans certaines facultés, vous pourriez ne pas avoir l’occasion de choisir le projet, car votre superviseur aura déjà une opinion à ce sujet.

Il est rare qu’un étudiant d’un programme de spécialité abandonne ce programme et s’inscrive à une autre école. Il arrive qu’un étudiant change d’idée et abandonne un programme pour ensuite présenter une demande pour un autre programme de spécialité. Cela aura pour effet de sonner l’alerte, alors rappelez-vous que si vous tentez de changer de programme, votre candidature sera examinée plus attentivement et vos intervieweurs vous questionneront probablement au sujet de ce changement.

Les renseignements d’obtention d’une licence en tant que spécialiste formé à l’étranger et le PEFSD sont présentés sur le site Web de l’ENSD. Cela peut s’avérer un processus difficile et il n’y a pas beaucoup de postes au Canada pour des spécialistes formés à l’étranger.